En 1969, la montre étanche carrée de TAG Heuer a volé la vedette à la concurrence. C'est l'histoire de la façon dont l'entreprise a réussi l'exploit de l'ingénierie.(TAG Heuer Monaco replique montre)
À la fin des années 1960, les horlogers de toute la Suisse (et du Japon) se disputaient pour être les premiers à lancer un chronographe automatique. Les montres automatiques étaient devenues monnaie courante depuis la fin de la guerre et la popularité du chronographe était en plein essor, mais la combinaison des deux posait des défis enivrants. Néanmoins, à l'approche de la fin de la décennie, plusieurs marques étaient sur le point d'annoncer leur percée.
Le plus gros effort de ce type est venu d'un consortium de quatre marques horlogères: Heuer, Breitling, Hamilton et Buren. Alors que le projet (Projet 99, comme il portait son nom de code) était presque terminé, Jack Heuer a réalisé que ses collaborateurs deviendraient bientôt des concurrents, alors a commencé à réfléchir à un moyen de différencier sa nouvelle montre de leurs offres.
Les années soixante avaient été incarnées par l'essor de la «montre de sport» - pour les plongeurs en particulier - et des progrès en matière d'imperméabilisation se faisaient partout; les couronnes vissées et les soupapes de libération d'hélium sont deux innovations bien connues, mais on parle moins du travail effectué sur les boîtiers eux-mêmes. C'était une époque où les horlogers comptaient encore exclusivement sur des fournisseurs tiers pour les boîtiers et les bracelets, et l'une des plus intéressantes à l'époque était une entreprise familiale appelée Piquerez.
Fondée dans les années 1880, la société a eu une brève diversion en tant que fabricant de vélos, mais au milieu des années cinquante, elle était à nouveau florissante en tant que fabricant de casiers. Il avait breveté une innovation de montre de plongée connue sous le nom de boîtier «compresseur» en 1955, une construction qui utilisait l'augmentation de la pression de l'eau à l'extérieur de la montre pour augmenter sa résistance à l'eau, car le boîtier à deux couches comprenait un joint en caoutchouc, pris en sandwich entre deux plaques de métal, pour rendre la montre imperméable.
Piquerez était l'un des fournisseurs préférés de Heuer, et alors que la course des chronographes touchait à sa fin, Jack Heuer a appris une percée de la part de Piquerez qui, il se rendait compte, serait la vitrine moderne parfaite pour sa nouvelle montre: ils avaient breveté une étanchéité boîtier carré.
Le plus gros effort de ce type est venu d'un consortium de quatre marques horlogères: Heuer, Breitling, Hamilton et Buren. Alors que le projet (Projet 99, comme il portait son nom de code) était presque terminé, Jack Heuer a réalisé que ses collaborateurs deviendraient bientôt des concurrents, alors a commencé à réfléchir à un moyen de différencier sa nouvelle montre de leurs offres.
Les années soixante avaient été incarnées par l'essor de la «montre de sport» - pour les plongeurs en particulier - et des progrès en matière d'imperméabilisation se faisaient partout; les couronnes vissées et les soupapes de libération d'hélium sont deux innovations bien connues, mais on parle moins du travail effectué sur les boîtiers eux-mêmes. C'était une époque où les horlogers comptaient encore exclusivement sur des fournisseurs tiers pour les boîtiers et les bracelets, et l'une des plus intéressantes à l'époque était une entreprise familiale appelée Piquerez.
Fondée dans les années 1880, la société a eu une brève diversion en tant que fabricant de vélos, mais au milieu des années cinquante, elle était à nouveau florissante en tant que fabricant de casiers. Il avait breveté une innovation de montre de plongée connue sous le nom de boîtier «compresseur» en 1955, une construction qui utilisait l'augmentation de la pression de l'eau à l'extérieur de la montre pour augmenter sa résistance à l'eau, car le boîtier à deux couches comprenait un joint en caoutchouc, pris en sandwich entre deux plaques de métal, pour rendre la montre imperméable.
Piquerez était l'un des fournisseurs préférés de Heuer, et alors que la course des chronographes touchait à sa fin, Jack Heuer a appris une percée de la part de Piquerez qui, il se rendait compte, serait la vitrine moderne parfaite pour sa nouvelle montre: ils avaient breveté une étanchéité boîtier carré.
Bien que certaines des premières tentatives d'imperméabilisation des montres aient été faites dans des montres carrées et rectangulaires (les premiers Omegas, par exemple, utilisaient un `` exosquelette '' rectangulaire en 1932, et le boîtier Oyster révolutionnaire de Rolex de 1926 avait un boîtier en forme de coussin), leur la résistance à l'eau était très médiocre par rapport à ce qui pouvait être obtenu par les boîtiers ronds des années 50 et 60. Et si un chronographe de l'époque - sans poussoirs vissés - aurait une résistance à l'eau assez moyenne par rapport aux normes actuelles, Heuer avait décrété quelques années auparavant qu'aucun chronographe qu'il produisait ne serait commercialisé sans au moins un degré de protection contre l'humidité.
Piquerez avait conçu un boîtier (avec le moins de pièces possible) capable de résister à une pression d'eau importante avec un joint carré, par opposition à un boîtier circulaire dans un boîtier carré. Jack Heuer a aimé ce qu'il a vu immédiatement - ce ne serait comme aucune autre montre sur le marché - et a immédiatement signé un accord accordant à Heuer les droits exclusifs sur le design. Comme il l'écrit dans son autobiographie: «Nous avons immédiatement pris goût à la forme carrée spéciale et avons pu négocier un accord avec Piquerez qui nous a garantis l'utilisation exclusive du design du boîtier pour les chronographes. De cette façon, nous pouvions être sûrs que Breitling ne produirait pas un chronographe logé dans un boîtier similaire lorsque nous avons tous dévoilé nos nouveaux produits utilisant le mécanisme de remontage automatique basé sur microrotor Calibre 11 qui était au cœur du projet 99. Le boîtier carré révolutionnaire serait être le boîtier parfait pour notre chronographe de poignet d'avant-garde «Monaco». »
Un design de cadran convenablement moderne a été conçu, avec des sous-cadrans carrés et des index horizontaux. Avec sa couronne à gauche plutôt qu'à droite (comme le disait la campagne publicitaire, «pour vous rappeler que cette montre automatique n'a jamais besoin de remontage») et ses poussoirs de chronographe coudés, la Monaco, étanche à 30 mètres, se démarque comme Heuer avait souhaité. Malheureusement pour la marque, ce ne fut pas un succès commercial fulgurant; après six ans dans le catalogue, il a été retiré de la production et ne deviendrait que le pilier de premier plan de la marque qu'il est maintenant après sa relance à la fin des années 90.
Piquerez avait conçu un boîtier (avec le moins de pièces possible) capable de résister à une pression d'eau importante avec un joint carré, par opposition à un boîtier circulaire dans un boîtier carré. Jack Heuer a aimé ce qu'il a vu immédiatement - ce ne serait comme aucune autre montre sur le marché - et a immédiatement signé un accord accordant à Heuer les droits exclusifs sur le design. Comme il l'écrit dans son autobiographie: «Nous avons immédiatement pris goût à la forme carrée spéciale et avons pu négocier un accord avec Piquerez qui nous a garantis l'utilisation exclusive du design du boîtier pour les chronographes. De cette façon, nous pouvions être sûrs que Breitling ne produirait pas un chronographe logé dans un boîtier similaire lorsque nous avons tous dévoilé nos nouveaux produits utilisant le mécanisme de remontage automatique basé sur microrotor Calibre 11 qui était au cœur du projet 99. Le boîtier carré révolutionnaire serait être le boîtier parfait pour notre chronographe de poignet d'avant-garde «Monaco». »
Un design de cadran convenablement moderne a été conçu, avec des sous-cadrans carrés et des index horizontaux. Avec sa couronne à gauche plutôt qu'à droite (comme le disait la campagne publicitaire, «pour vous rappeler que cette montre automatique n'a jamais besoin de remontage») et ses poussoirs de chronographe coudés, la Monaco, étanche à 30 mètres, se démarque comme Heuer avait souhaité. Malheureusement pour la marque, ce ne fut pas un succès commercial fulgurant; après six ans dans le catalogue, il a été retiré de la production et ne deviendrait que le pilier de premier plan de la marque qu'il est maintenant après sa relance à la fin des années 90.
Aujourd'hui, cependant, il semble que le Monaco ait le dernier mot. On s'en souvient bien mieux que les montres «Chronomatic» de Hamilton ou Breitling qui étaient autrement mécaniquement identiques; et bien que Heuer ait également lancé le nouveau mouvement révolutionnaire dans des versions plus traditionnelles de la Carrera et de l’Autavia, c’est la Monaco qui a fini par être associée à ce point de repère dans l’histoire de la société.
Ce qui a commencé comme une innovation pratique a fini par un coup de maître stylistique, et alors que TAG Heuer célèbre le 50e anniversaire de Monaco, la gamme de modèles commémoratifs lancée en son honneur montre la polyvalence de la silhouette accrocheuse qui malgré toutes sortes d'avancées modernes dans le cas des formes, a un brutalisme qui lui est propre. Pour 2019, TAG Heuer a équipé la Monaco de son dernier mouvement chronographe, le Calibre Heuer 02, qui bien qu'il ne dispose pas de la couronne gauche, dispose d'une réserve de marche de 80 heures. Et bien sûr, la montre est étanche à 100 m.
Ce qui a commencé comme une innovation pratique a fini par un coup de maître stylistique, et alors que TAG Heuer célèbre le 50e anniversaire de Monaco, la gamme de modèles commémoratifs lancée en son honneur montre la polyvalence de la silhouette accrocheuse qui malgré toutes sortes d'avancées modernes dans le cas des formes, a un brutalisme qui lui est propre. Pour 2019, TAG Heuer a équipé la Monaco de son dernier mouvement chronographe, le Calibre Heuer 02, qui bien qu'il ne dispose pas de la couronne gauche, dispose d'une réserve de marche de 80 heures. Et bien sûr, la montre est étanche à 100 m.
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